Aboodabi est une marque d’upcycling textile qui récupère des vêtements troués, tachés ou démodés pour créer des accessoires et des vêtements à partir de la matière première encore réutilisable afin de limiter l’impact de la « fast fashion ».
A la fin de mes années collège, je me suis découvert une passion pour la couture. Après avoir choisi de continuer mes études dans le modélisme, j’ai travaillé pour plusieurs entreprises qui m’ont ouvert les portes du monde de la mode et du textile.
Pendant ces années, le projet Aboodabi trottait dans ma tête, mais n’était pas encore bien ficelé. Je ne savais pas vraiment où cela me mènerait et j’hésitais à prendre ce rêve au sérieux.
A la fin de l’année 2019, en discutant avec ma sœur, Aboodabi s’est imposé à moi : mais oui, elle était là l’idée ! Récupérer tous ces textiles qui partent à la poubelle et leur donner une nouvelle vie. Moi qui n’étais pas en accord avec l’impact écologique que peut avoir le monde de la mode, je venais enfin de trouver la raison d’être de mon métier. Je ne voulais plus aller en Asie pour vérifier que les ateliers travaillent bien tout en découvrant les conditions de travail misérables, et pour négocier des prix qui sont déjà tellement bas.
J’ai alors quitté mon travail début 2020 pour me consacrer pleinement à ce projet qui me tient à cœur : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ! » pour reprendre la formule de Lavoisier.
Autrement dit : rien ne sert de créer de la matière lorsqu’il y en a déjà tellement juste là, sous nos yeux, et qui ne demande qu’à revivre plutôt que de partir à la poubelle.
Aboodabi vient du jeu de mot « à bout d’habits » pour dire que justement on ne sera jamais à bout de nos habits et qu’on pourra toujours en faire quelque chose plutôt que de les jeter.
Aboodabi est une marque d’upcycling textile : l’upcycling désigne le fait de récupérer des objets sur le point d’être jetés et de leur donner une nouvelle vie. On le traduit par « surcyclage » en français mais ce terme est beaucoup moins connu. Concrètement, il s’agit de récupérer des vêtements troués, tachés ou démodés pour créer des accessoires et des vêtements à partir de la matière première encore réutilisable afin de limiter l’impact de la « fast fashion » (qui consiste à acheter beaucoup de vêtements pas chers et à les jeter rapidement).
1,2 milliards : parce que la mode émet 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre chaque année : un impact plus important que les vols internationaux et le trafic maritime réunis (source : « L’info durable »). Le but d’Aboodabi est de réduire cet impact.
4 millions : parce que sur les 5 millions de tonnes mises sur le marché, près de 4 millions de tonnes de textiles, neufs ou usagés, sont jetés en Europe chaque année. Il est temps de remédier à ce gâchis (source : « France Inter »).
100 : car les créations Aboodabi sont 100% françaises.
La robe de mariée de ma sœur : c’est la première robe de mariée que j’ai faite, et j’étais très contente qu’elle me donne sa confiance.
Ma collection de sacs à dos à partir de pantalons. Il y a beaucoup de modèles, pour tous les goûts, et c’est une création qui plaît beaucoup.
Je ne fais pas ce qui est à la portée de tout le monde et ce que les personnes peuvent faire à titre de loisir le dimanche après-midi. J’ai une formation de modéliste et je m’en sers pour créer des patronages sur-mesure et coudre des produits plutôt techniques comme les sacs à dos, les bananes, des robes sur mesure…
Aboodabi réalise également des créations sur-mesure (prise de commande par mail) et propose des ateliers de couture à domicile.
Sur le site : https://aboodabi.com
Sur la page Facebook Aboodabi
Instagram aboodabi.cvincent